il peut arriver d’être stressé et de ne pas donner de poids, mais certaines phrases, souvent prononcées sans volonté de blesser, mais simplement superficiellement dans des moments de colère ou de précipitation, doivent être évitées avec les enfants. Le risque est de saper le processus d’acquisition de l’estime de soi personnelle, indispensable pour mieux affronter les défis présents et futurs de la vie.
La confiance en soi, la conscience de pouvoir accomplir quelque chose, de pouvoir compter sur ses propres forces, de réussir une entreprise qui a commencé, sont de petits exploits quotidiens qu’un enfant commence à faire dès les premiers jours de sa vie. . Et c’est précisément dans les premiers jours, mois et années de la vie que l’estime de soi personnelle a besoin de s’affirmer et de se consolider pour donner vie à l’adulte de demain, sûr de lui, prêt à affronter défis et combats, sachant que il peut le faire mais avec tous les outils pour se relever en cas de chute.
Les parents sont les meilleurs alliés pour parcourir ce chemin ardu. Leurs paroles, et leur comportement envers leur enfant, l’aident à prendre confiance en lui et, en même temps, dans le monde qui l’entoure.
Il arrive pourtant, souvent par distraction, superficialité, colère, fatigue… que certaines phrases, certains mots, certaines expressions, apparemment anodins, prononcés, peut-être, avec toutes les bonnes intentions du monde, mettent gravement en danger la capacité de l’enfant à comptez sur ses propres forces et croire en lui-même . Et, précisément pour cette raison, ils doivent être évités. De toutes les manières possibles. Alors, attention, respirez toujours profondément et comptez jusqu’à 10, car vous seriez le premier à regretter une mauvaise phrase lancée là sans intention.
PHRASES A NE JAMAIS DIRE A UN ENFANT
Je vous aide, vous n’en êtes pas capable.
il ne faut jamais, en aucune façon, empêcher un enfant qui essaie de faire. Sans être des moniteurs radicaux, il est clair que dire à un enfant qu’il n’est pas capable de faire quelque chose est une mauvaise façon de l’apostropher comme inepte. Le conseil est de le laisser faire, en n’intervenant que si l’enfant lui-même demande notre aide ou s’il est nerveux.
Votre frère, votre sœur, vos enfants…. se comportent bien, pourquoi pas vous ?
Chaque enfant a sa propre personnalité, son propre chemin, sa propre histoire. Personne n’aime être comparé aux autres, surtout lorsque la comparaison implique une critique. Ne cédez donc jamais à cet instinct. L’enfant doit être valorisé dans sa singularité, en tant qu’être autonome et distinct.
Vous êtes un enfant méchant
Outre le fait que les adjectifs » mauvais « , » laid « , » capricieux « … doivent de toute façon être limités (que signifie dire » mauvais » à un enfant ?), il est un fait qu’un enfant qui a été traité de » mauvais » toute sa vie finira par le croire, par suivre l’idée que les autres lui ont imposée. Au contraire, face à un enfant qui pique une colère, il est bon de s’arrêter et, dès qu’il se calme, de le regarder dans les yeux et, d’un air calme, de lui demander les raisons de son comportement et de lui expliquer pourquoi vous dites non ou êtes en colère.
Tu es un garçon et tu devrais faire ça. Tu es une mauviette et tu dois te comporter comme ça.
Sans aller jusqu’aux excès d’Angelina Jolie et Brad Pitt qui ont laissé leur fils de 8 ans choisir de s’habiller et de se comporter comme un garçon ou une fille, les stéréotypes comportementaux devraient tout de même être bannis. Il n’existe pas de comportements masculins et féminins par excellence. Il existe des prédispositions naturelles qu’il convient d’encourager en canalisant les passions et les intérêts de l’enfant sur une voie qui le fera se sentir bien.
Arrête, tu es un grand garçon maintenant !
C’est une phrase que les mamans et les papas répètent souvent aux enfants lorsqu’ils ont l’impression qu’ils se comportent mal, qu’ils ne correspondent pas à leurs attentes. En réalité, chaque enfant est grand ou petit selon la situation dans laquelle il se trouve et l’état d’esprit dans lequel il se trouve. Confier à un enfant la responsabilité d’être « trop grand » n’est qu’un autre moyen de le faire se sentir en danger, à la merci du jugement des autres. Surtout si cela se produit alors qu’un petit frère vient d’arriver.
Vous êtes un idiot !
Il n’y a pas de phrase plus humiliante et insultante pour un enfant. Il faut l’éviter à tout moment.
Je suis très déçu. Je m’attendais à plus
Tous les parents ont des attentes vis-à-vis de leurs enfants. Il est humain et impensable que ce ne soit pas le cas. Les attentes ne doivent toutefois pas se transformer en exigences. Chaque enfant donne ce qu’il peut donner et tous les enfants aimeraient rendre leurs parents heureux. En cas de difficultés, par exemple à l’école, c’est à papa et maman, avec l’aide des enseignants, de comprendre où se situe le problème et d’intervenir en guidant l’enfant vers une résolution consciente du problème. Faire de la déception un sujet d’alerte ne fait que démoraliser l’enfant, faisant chuter son estime de soi…..
Avec tous les sacrifices que nous avons faits pour vous !
Une autre phrase terrible à dire à un enfant. Elle lui inculque la culpabilité sans mimétisme en l’aidant à donner plus.
Tu es toujours le dernier. Dépêche-toi !
Là encore, il n’est pas toujours facile de se taire. Les enfants sont des mangeurs de temps par excellence. Il est évident, cependant, que pour eux le concept de temps est relatif. Jusqu’à l’âge scolaire, ils ne savent pas vraiment ce que signifie « tôt » ou « tard » et leur journée n’est pas, ou ne devrait pas être, rythmée comme la nôtre. La hâte que nous leur mettons n’est que le résultat d’une société qui va vite et ne laisse à personne le temps de perdre. Il est donc inutile de leur attribuer des responsabilités qu’ils n’ont pas en déchargeant notre frustration sur leur désir de profiter pleinement de chaque instant.
Arrêtez maintenant !
Les commandements péremptoires ne servent pas à aider l’enfant à grandir. Mais seulement pour obtenir immédiatement ce dont nous avons besoin. Face à chaque réaction d’opposition de l’enfant, il faut autant que possible essayer d’en comprendre la raison et intervenir en conséquence.